Braveheart, l’homme et la liberté

Déjà plus que réputé dans les années 90, Mel Gibson a eu sa reconnaissance en tant qu’acteur essentiellement pour deux grandes sagas : Mad Max et L’arme Fatale. Après de nombreuses années devant, l’acteur décide de passer derrière la caméra. En 1993 il réalise son premier film, L’homme sans visage, puis un second qui sera un véritable succès, Braveheart. Le film romance la vie de William Wallace, une sorte de révolutionnaire écossais qui a poussé son pays à l’indépendance. Près de trois heures au milieu des plaines écossaises, où on suit le parcours du personnage de Mel Gibson, de son enfance à sa mort, en passant par sa longue ascension en tant que héros de sa nation.
L’histoire d’un homme qui se bat pour sa liberté, et celle de son peuple. Un message vindicatif fort, contre l’oppression, forcément inspirant pour le rap.

Vous l’aurez compris, William Wallace est présenté comme étant un homme prêt à tout. Avec une détermination pareille, quand on va sur le champ de bataille, on est capable de se mesurer à n’importe qui, avec n’importe quelle arme. Celle qui symbolise le plus ce personnage, c’est sa hache, marquant alors la violence presque animale qu’il contient. Une rage partagée par Ol’Kainry et Omry, où le personnage de Mel Gibson est cité pour accentuer la puissance. Même chose chez Taïpan pour montrer la violence de l’embrouille devant une boîte sur On Rentre Pas.

Plus qu’une brute, le personnage de Mel Gibson est avant tout quelqu’un qui réfléchit à ses actes, qui met au point sa stratégie pour rendre la liberté aux Écossais. C’est aussi, mais surtout, quelqu’un sûr de ses convictions.
Une façon de penser qui plaît à Mac Tyer « Mentalité de Braveheart« , mais aussi à Salif sur Ma Haine, où il dit « Impitoyable, comme Mel Gibson agit dans Braveheart« .

Dans le film, William Wallace est quelqu’un d’arrogant, qui n’hésite pas à rire au nez des dirigeants anglais. C’est lui qui pose ses conditions dans les négociations, souvent avec une pointe d’irrespect et de mépris. Une manière de parler qu’on peut très vite identifier à d’autres personnes, comme le font Lacrim et Jul.

Quand il s’agit de parler, il est donc plutôt impressionnant, mais il l’est tout autant quand il s’agit de l’inverse. À la fin du film, on assiste, tragiquement, à son exécution. Il a alors le choix entre implorer pardon au roi pour avoir une mort rapide, ou bien se taire et subir les pires tortures. Un héros n’en est un que s’il respecte totalement ses convictions, il choisit les supplices, et devient alors le symbole de sa nation. Ce courage, même face à la mort, anime forcément certains rappeurs, notamment Medine et Makiavel. Mourir avec fierté, quitte à finir démembré et dispersé à travers l’humanité.

Dans le rap, ce sont surtout les films avec des personnages marquants qui inspirent les rappeurs. Avec un protagoniste aussi impressionnant que William Wallace, il était certain que Braveheart aurait une influence sur les textes des rappeurs.

Si vous aussi vous vous sentez comme Wallace et avez aimé une des référence au film, ou que vous en avez d’autres dans vos playlists, hésitez pas à nous le dire sur nos réseaux !