Le top morceaux 2020

Vrais Savent

L'année 2020 s'éloigne de plus en plus, mais son héritage est encore présent. Qu'il se ressente à travers la pandémie mondiale ou la musique, il est inévitable, il fallait donc parler de ces morceaux qui ont fait l'année.

La musique a beau exister depuis des décennies sous forme de disque, et donc souvent, sous forme d’album, elle reste avant tout une histoire de morceaux. Les « hits parade », top 50, diffusions télévisuelles et radiophoniques ne s’y trompent pas, avant de penser projet, on pense titre. À l’heure ou les formats se font et se défont, grâce ou à cause, entre autres, du streaming, de nombreuses musiques sont sorties cette année, avec un impact plus ou moins important, qu’elles soient ou non issues d’albums. Si des morceaux comme Les Magiciens d’Isha ou Freeze Raël de Freeze Corleone auront assurément marqué l’année, il semblait important de revenir sur ces titres qui ne sont pas présents dans notre top album ou top EP. La liste aurait pu être immense, les rappeurs ne manquant pas de talent pour faire des tubes, morceaux touchants ou incisifs, il fallait tout de même la limiter. Voici donc 30 titres qui auront marqué Vrais Savent tout au long de 2020.

JP ManovaLe dernier Match de Kobe (29/01)

Cultiver son silence, peu savent le faire aussi bien que JP Manova. Si ses passages dans l’année se sont faits rares, ils ont surtout rappelé que son talent est indéniable. Le plus marquant d’entre eux s’est fait en début d’année, alors qu’un évènement tragique marquait le monde du basket. Tristement, le morceau pourtant écrit avant la mort de Kobe Bryant résonne comme un merveilleux hommage au joueur.

Hill. GHall of Fame (04/02)

Hall of Fame, premier extrait de l’année qui annonçait le retour d’un des plus grands rimeurs de tout le rap français. Ill anciennement, devenu Hill. G est toujours en forme, et n’a pas grand chose à envier du niveau qu’il avait dans les années 90. Après avoir influencé un nombre incalculable de rappeurs, en particulier des techniciens comme Alpha Wann, il a décidé de se remettre en scelle et a proposé plusieurs titres et freestyles toute l’année.

Jewel Skateboard (10/02)

Des années que Jewel prouve à quel point il mériterait d’avoir du succès. Malheureusement, la gloire n’est pas à la hauteur du talent, les projets de sa part, peu nombreux, ne l’ont jamais fait décoller. Il lui arrive souvent d’offrir des singles entre ses différents EP, Skateboard est le premier des trois qu’il aura proposé dans l’année. Sur ce titre, il glisse encore sur la prod quel que soit le flow qu’il prend.

Octave NoireMonolithe humain feat Arm (13/02)

Octave Noire, c’est un artiste à l’origine loin du rap, plus proche de l’électro et de la pop française. Pour son dernier album, il a fait appel à plusieurs artistes, dont Arm, le rappeur de l’ancien groupe Psykick Lyrikah. Le Rennais ayant un style pouvant se rapprocher de celui des productions d’Octave Noire, leur collaboration semblait donc assez évidente. Le morceau aurait pu seulement se suffire à lui-même avec le chanteur, mais l’apparition du rappeur au refrain donne un énorme souffle à la musique, et son couplet, juste après, transcende la prod.

Zuukou MayzieVincent (20/02)

Quand on pense au collectif 667, on pense à des rappeurs corrosifs, à des punchlines à tour de bras, et les premiers noms qui reviennent sont souvent Freeze Corleone et Osirus Jack. Il ne faut pas croire que dans le groupe les profils sont homogènes, certains rappeurs se différencient totalement de l’image véhiculée par les têtes d’affiches. Zuukou Mayzie est justement à l’opposé de ce qu’on peut imaginer venant du collectif – même s’il peut s’aligner parfois sur les autres – plus proche de la pop, avec des références musicales aussi diverses que Sigur Rós ou Alt-J. Vincent est le reflet de ce changement, plus proche d’une ballade, et sans aucun doute le meilleur morceau de l’année pour « inviter à danser« .

Soudia Rouge neige feat Seth Gueko, Sinik & Rick Pagano (27/02)

Les connexions quebeco-françaises ne datent pas d’hier, mais retrouver autant de gros noms des deux pays sur un même morceau est une prouesse en soit. Mention spéciale quand tous les membres sont présents sur le clip. Les trois rappeurs restent fidèles à eux-mêmes, les Français étant choisis pour leur capacité à placer plusieurs punchlines en un couplet. Souldia, lui, est à la limite du terrifiant, aussi bien dans son interprétation vocale que fictive par l’image. Avec un refrain du chanteur québécois Rick Pagano, Rouge neige est peut-être l’une, voire la collaboration entre les deux pays la plus réussie de ces dernières années.

Zippo X Greenfinch Charbon Blanc (28/02) 

Rappeur ayant à son actif deux albums solos d’exceptions, Bûcheron et Zippo contre les robots, Zippo est relativement peu prolifique. Alors qu’il se fait assez rare depuis son dernier album, il a accepté de poser sur une production de Greenfinsh en février. Plus question d’anticipation, il fait un bilan de sa vie avec une plume toujours aussi juste. « Nous, on est mort à l’adolescence // Le cœur noyé dans de l’essence » « En fait, il fallait pas nous faire naître« . En un seul morceau il produit plus de rimes qui touchent que la plupart des rappeurs.

La GaleMon Ombre (28/02)

Assez méconnu en France, le rap suisse a pourtant de quoi faire parler de lui. Plus méconnues encore, les rappeuses du pays sont assez rares. Hormis KT Gorique, rappeuse ayant sorti un nouvel album en 2020, et à l’initiative du « Biggest Female Allstars Cypher« , elles sont peu nombreuses à être entendues. La Gale fait partie de ces exceptions, possédant peut-être le profil le plus atypique des rappeuses francophones. Aussi proche du punk dans l’attitude qu’à ses débuts, elle est revenue cinq ans après son dernier disque. Le second extrait, Mon Ombre, se noie facilement dans son univers et annonçait déjà la couleur de son projet Acrimonium sorti fin juillet.

Rim’K – Valise feat Koba LaD & SCH (06/03)

Ils sont très peu nombreux, les rappeurs des années 90 ayant réussi à rester actuels. Parmi les rares concernés, Rim’K est sans doute celui qui collabore le plus avec la jeune génération. Sur Valise, on retrouve alors le déroutant Koba LaD et l’indétrônable SCH. Le tonton du bled n’a rien à leur envier, chaque couplet est imparable et unique, refrain efficace, pour un des banger de l’année.

Guizmo – History X

Déjà une dizaine d’années que Guizmo se raconte et raconte la rue. Peu de rappeurs peuvent se targuer d’avoir aussi bien dépeint leur vécu que lui. Si son dernier album, Lamine, est au niveau de ses meilleurs disques, il s’essouffle légèrement sur le style et les thèmes qui se répètent. Pourtant, en guise d’introspection, History X se place dans le haut de sa carrière. Commençant directement par « C’est haram d’écrire au Père Noël, moi j’l’ai quand même fait // Il m’a rien ramené, j’ai commis des méfaits » Guizmo arrive encore à triturer ses expériences de vie pour les magnifier.

Oxmo Puccino x DJ DukeRue Du Crime (20/03)

L’année aura été marquée par son décès, le DJ principal du groupe Assassin, entre autres, a quitté ce monde en novembre dernier. Pilier du rap français, DJ Duke aura eu un impact majeur sur le mouvement dans son ensemble. Avant de partir, il avait fait un projet deux titres avec Oxmo Puccino. Sur Rue du crime, le rappeur et le DJ reprennent une pure tradition des années 90, dans le thème comme dans les extraits, issus du film Fresh. Le morceau devient presque intemporel, il pourrait s’inscrire à n’importe quelle époque des carrières des deux artistes.

Hugo TSRPérimètre (24/03)

Constant, c’est peut-être le mot qui qualifierait le mieux Hugo TSR. Depuis ses débuts dans les années 2000, dans le fond comme dans la forme, le rappeur est relativement resté le même. Certains voient ça comme un manque d’évolution, d’autres comme une prise de position. Sorti à l’aube du confinement, le refrain « Il est six heures, c’est l’heure légale, moi, j’suis allé marcher // Histoire de périmètre, on tombe dans des carrés tracés » a des airs prémonitoires quant au couvre-feu et à la vie menée ces derniers mois.

Scylla Le son de l’été (03/04)

Après avoir été très prolifique en 2018 et 2019, Scylla a ralenti sa course en cette année bien particulière. Pendant le premier confinement, il a collaboré avec ses followers pour proposer quelques titres. Parmi eux, Le son de l’été, produit par El Gaouli est loin de l’ambiance qu’on pourrait attendre d’un morceau au nom pareil. Prônant toujours la liberté et regardant l’avenir de la planète en face, il parvient encore à faire passer un message. Sur des basses graves et un chœur lugubre, ses vers : « Paraît que la planète fait son nettoyage de printemps // Qu’il est l’heure que l’Homme refasse enfin partie des poussières » semblent presque prophétiques.

Gros MoMaria (13/04)

Le rappeur le plus dansant de France a régalé les auditeurs cette année avec de nombreux titres inédits. Parmi eux, Maria pourrait paraître légèrement cliché. Un nom évocateur, une production latine assez attendue, et un thème écoulé à n’en plus finir. Pourtant Gros Mo réussit à sublimer le tout en personnifiant la marijuana, et en rappant lentement, de manière presque langoureuse. Histoire d’amour au bord du conflit, cuivres et cordes qui s’entremêlent et semblent tout droit sortis du bar présent dans le clip. Le son idéal pour commencer une playlist chill ou pour inhaler les meilleures substances apaisantes.

The hopBerline noire feat Jazzy Bazz & Krisy (05/04)

Si l’album de The hop peut sembler, au premier abord, légèrement mal équilibré par le placement de ses morceaux, il est surtout rempli d’artistes talentueux. Les principaux chanteurs et rappeurs font partie de l’écurie Grande Ville Records et l’artiste central du disque est Jazzy Bazz. Les featurings qu’il effectue sont aussi qualitatifs qu’inattendus, Jok’Air, Oxmo Puccino, et surtout Krisy sur Berline noire, à qui il répond et s’allie à la perfection.

Akhenaton X Just Music Beats Mon Texte, Le Savon Pt. 4 (29/05)

19 ans après la première partie, sortie sur son second album Sol Invictus, Akhenaton propose un nouveau volet de Mon Texte, Le Savon. Si les quatre parties n’ont pas les mêmes ambiances et structures, celle-ci reprend le refrain exact du troisième épisode, comme si depuis 2014 le rappeur s’était totalement trouvé. Toujours teinté de nostalgie, il arrive que le texte touche la grâce : « Parfois devant le danger on ressent l’attirance // Et côtoyer la mort de près, ça apprend le silence« . Porté par les productions de Just Music Beats, la simple présence de ce morceau pousse l’album en tant que futur classique de la discographie du rappeur marseillais.

Doria Tempo (11/06)

Plusieurs morceaux à plusieurs millions de vues, et pourtant, Doria est très peu médiatisée. Après un excellent EP sorti en 2019, avec six titres à deux ambiances, elle n’a lâché que quelques extraits en 2020. Assurément l’une des rappeuses à suivre dans les prochains mois, chaque morceau qu’elle diffuse nous montre une fois de plus qu’elle maîtrise tout, le chant, le rap, avec ou sans autotune et toujours avec une énergie sans pareille.

Gazo Drill FR 4 feat Freeze Corleone (17/06)

Le rappeur de l’année était sans trop de doutes Freeze Corleone. Meilleur album de 2020 pour de nombreuses personnes, présent sur des dizaines de featurings, impossible de louper le rappeur du 667. Parmi ses collaborations les plus importantes, celle avec l’étoile montante de la drill, Gazo. Si les deux rappeurs ont sorti énormément de bangers cette année, leur association est peut-être celle qui a eu le plus d’impact.

Kaaris Goulag (03/07)

Kaaris n’avait pas sorti de classique depuis longtemps. Retour en grande pompe en 2020 pour le roi de la trap avec le morceau Goulag. Une prod simple et sombre, des punchlines à la chaîne, de la puissance dans le flow, et surtout un refrain imparable. Tout le monde s’attendait alors à un disque du niveau de ses plus grands albums, Or Noir et Le Bruit de mon âme, malheureusement le projet n’est pas aussi impactant que le single.

Bigflo & Oli x Bon Entendeur Libre feat Edouard Baer (17/07)

L’année 2020 aura permis au duo toulousain de multiplier les collaborations et laisser de côté les gros projets. Certaines restent proches de leur public, comme le très moyen feat avec Spider Zed. D’autres au contraire se sont trouvés être auprès de rappeurs plus ou moins inattendus, leur conférant une légère street crédibilité, de Jul à Médine en passant par Kalash Criminel. Au milieu de ces collaborations, ils ont sorti un deux titres avec le groupe Bon Entendeur. Loin de pouvoir plaire, à priori, aux auditeurs des artistes précédemment cités, le titre a surtout l’audace de proposer un invité humoriste, chroniqueur et acteur : Edouard Baer. Se trouve alors un morceau qui émane la même poésie et spontanéité que ce que cet artiste, loin du rap, peu dévoiler dans ses chroniques matinales. 

L’homme de l’ombre X Sofiane & Kool ShenUndunstry (24/07)

En 2020, c’est un exploit qu’a réussi à réaliser L’homme de l’ombre sur un simple EP quatre titres. Réunir sur un même disque autant de piliers du rap français semblait impossible. Pourtant, on peut y retrouver autant de légendes que Busta Flex, Zoxea, Sniper, et même les membres de NTM. Sur Undunstry, il réunit alors deux générations différentes, Kool Shen et Sofiane, comme si l’un passait le flambeau à l’autre, tout en essayant de prouver qu’il est encore capable d’être au niveau.

Makala HITMAN GO (16/09)

La Suisse était bien présente cette année dans le paysage francophone. Avec des projets d’artistes confirmés comme Slimka ou plus confidentiels comme Maïro et Rounhaa, difficile de passer à côté des artistes du pays. Le rappeur le plus imprévisible d’entre eux, Makala, a de son côté sorti quelques inédits. Hitman Go est, contrairement à son nom qui pourrait faire référence au jeu, loin d’être violent. Avec des allures de tube, son style dansant, il aurait clairement pu faire parti des Contes du Cockatoo, le court-métrage de son frère Varnish La Piscine sorti aussi cette année.

Odezenne Caprice (24/09)

Style hybride, loin des poncifs du rap et de la musique, Odezenne fait parti de ces groupes qu’on ne met dans aucune case. Sur chaque projet, ils font évoluer leur formule, si bien que les disques sont tous vraiment différents. Avec un style électro qui colle à leur musique depuis quelques années, Caprice fait parti de ces moments de grâce de 2020. Écrit pour sa sœur atteinte d’un cancer, le clip et la chanson font référence habilement à son combat contre la maladie. Alix a peut-être signé le ou l’un des meilleurs morceaux du groupe.

Kobo Barry White (25/09)

Après avoir sorti l’un des meilleurs albums de 2019, Période d’essai, Kobo a été relativement discret en 2020. Le seul titre qu’il a dévoilé est sorti en septembre et se nomme Barry White. À l’instar de l’artiste du titre, le rappeur belge montre encore une aisance folle à produire des mélodies et à glisser sur la production.

Cerrone Experience feat Laylow (29/09)

Des années que Laylow construit son univers digital, à son apothéose avec l’album TRINITY. Sa récente renommée lui a permis de se trouver sur de nombreux disques en featuring. Alors qu’il est donc apparu sur des titres de rappeurs, et même d’une artiste pop, Joanna, une collaboration a été plus surprenante. Cerrone, artiste électro, pionnier du disco en France dans les années 70-80 l’a invité sur un remix de son titre Experience. Inattendue mais exceptionnelle, la fusion des deux artistes est l’un des points culminants de ce monde numérique que Laylow dessine depuis toujours.

Nepal Cheddar (29/09)

Le début de l’année aura été marqué par l’album posthume de Népal, injustement oublié de notre top album. Selon sa propre volonté, son entourage a décidé de laisser vivre sa musique qui n’attendait que ses auditeurs. Si les excellents morceaux ne manquent pas sur Adios Bahamas, il ne fallait pas non plus négliger les cinq inédits publiés en septembre. Cheddar, troisième extrait, sur une prod rappelant le lo-fi de Nujabes, montrait encore que le rappeur était à l’aise sur tout. Il laisse derrière lui toute une discographie qui pousse à la réflexion, et même s’il n’est plus là : « Y a un espoir tant qu’on avance« .

Fadah Lovely (21/10)

L’une des plus belles évolutions de ces dernières années vient d’un rappeur appelé Fadah. Après l’excellent Les loges de la folie en 2014, avec un style très boom-bap, il a fait une mise à jour complète de son style avec son second album Furieux. Depuis, il ne perd pas ce nouvel élan et l’a perpétué en octobre avec Lovely puis sur les nombreux extraits suivants. Ce titre annonçait un retour en grande forme du rappeur et n’a pas menti au vu de la qualité des autres morceaux.

Gaël FayeSeuls et vaincus feat Mélissa Laveaux et Lueurs (05/11)

Un livre tiré à des centaines de milliers d’exemplaires, adapté en film, et plusieurs disques à son actif, Gaël Faye est désormais un artiste confirmé. Ses nombreuses expériences lui ont permis de se détacher de ses codes et évoluer vers une musique plus pop, plus diversifiée. L’album a tout de même quelques titres avec une essence rap. Sur Seuls et vaincus, Gaël Faye parle, presque, de manière solennelle, sur la production montant en crescendo et finissant par un refrain de Mélissa Laveaux. Pensé comme une suite, le titre Lueurs, bien plus puissant et bien plus court, s’écoute obligatoirement après Seuls et vaincus pour être apprécié pleinement.

Fayçal Seize à mes sources (27/11)

Fayçal devait initialement sortir son EP, Chants de ruines, à la fin de l’année 2020. Finalement, le projet sortira, si tout se passe bien, le 29 janvier. Afin de nous mettre l’eau à la bouche, le rappeur bordelais avait quand même commencé à dévoiler un titre, Seize à mes sources. Fidèle à lui-même, le titre est aérien toujours avec la même plume poétique et ses rimes embrassées.

Ateyaba Moonwalk (10/12)

Des années que les fans d’Ateyaba attende son projet Ultra Violet. Malheureusement, ses apparitions sont rares et font rarement référence à la sortie de ce fameux disque. Alors qu’il avait déjà sorti plusieurs titres ces derniers mois, Moonwalk semblait être le premier qui donne un espoir concernant son prochain album. Sur le morceau, le rappeur pose, comme toujours, avec une aisance déconcertante, sur une production à plusieurs couches comme il en a l’habitude.


L’année 2020 fut, contre toute attente, vraiment riche. Il y aurait eu encore de nombreux artistes à citer dans ce classement. Les tubes de Uzi ou OBoy, les collaborations de Poupie avec Nusky ou Jul, les excellents Brr de TripleGo, SALL de Slimka ou bien le morceau éphémère Dans Tes Bras de Disiz. Impossible de parler de tout malheureusement sinon la liste n’aurait plus de limite.

  • JP Manova - Le dernier Match de Kobe

  • Hill.G - Hall of Fame

  • Jewel - Skateboard

  • Octave Noire - Monolithe Humain  feat Arm

  • Zuukou Mayzie - Vincent

  • Souldia - Rouge Neige  feat Seth Gueko, Sinik & Rick Pagano

  • Zippo X Greenfinch - Charbon Blanc

  • La Gale - Mon Ombre

  • Rim'K - Valise  feat Koba LaD & SCH

  • Guizmo - History X

  • Oxmo Puccino X DJ Duke - Rue du Crime

  • Hugo TSR - Périmètre

  • Scylla - Le Son De L'été

  • Gros Mo - Maria

  • The hop - Berline Noire  feat Jazzy Bazz & Krisy

  • Akhenaton - Mon Texte, Le Savon Pt. 4

  • Doria - Tempo

  • Gazo - Drill FR 4  feat Freeze Corleone

  • Kaaris - Goulag

  • Bigflo & Oli X Bon Entendeur - Libre  feat Edouard Baer

  • L'homme de l'ombre x Sofiane & Kool Shen - Undunstry

  • Makala - HITMAN GO

  • Odezenne - Caprice

  • Kobo - Barry White

  • Cerrone - Experience  feat Laylow

  • Népal - Cheddar

  • Fadah - Lovely

  • Gaël Faye - Seuls et vaincus

  • Gaël Faye - Lueurs

  • Fayçal - Seize à mes sources

  • Ateyaba - Moonwalk

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